Bonjour à tous,

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J'aurai l'occasion pendant quelques temps, de parler, de vous montrer, de vous faire rentrer en contact avec le désert.

L'eau, comme le désert, pourtant si opposé, mais aussi si semblable, lorsque nous évoquons la mer de sable, me fascinent. Le sable du désert comme l'eau, lorsque pris dans vos mains, il coule sur vos mains, le long de vos paumes. Pour moi, chaque grain du sable du désert sont autant de poussières d'étoiles qui se reflètent sous les rayons du soleil. Le désert, des milliers de poussières d'étoiles qui réveillent mes émotions, mes souvenirs...

Je laissse mes pieds t'effleurer,
Mon regard au loin s'éloigner,
Mes mains te toucher,
Et enfin, me laisser respirer,
En absorbant ton odeur par mes pores,
Et te prendre à moi, sans effort.

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Ce désert, cette vue du désert qui sera faite par moi et peut être par les autres, si compassion et partage, ils ont, elle est pour toi. Toi qui étais, est et seras toujours dans mon coeur et mon esprit. tu fais parti maintenant de l'esprit du désert. Et cet hommage est pour toi.

L'histoire de Gilles ou notre histoire, est celle d'un jeune adolescent de 15 ans, qui dès ce jeune âge jusqu'à qu'il devienne un jeune homme s'est occupé de moi dès les premiers jours de ma vie, avec son demi-frère sur le sable de Bretagne.

Deux jeunes garçons, algériens pour veiller et protéger un bébé, une toute petite fille à la peau blanche et aux yeux bleues. Ils ont été à eux deux, mon père, ma mère, mes frères et sans jamais quittés des yeux l'être qu'ils avaient dans leurs bras, ils ont relevé leur propre défi avec fierté et honneur. Ils ont été mon premier contact, mon premier regard sur l'amour, la bonté humaine et je les en remercie.

Et toi, jeune kabyle, aux cheveux roux et à la peau pâle comme moi, tu es revenu chaque année, sur mes terres, sur mon sable de bretagne, dans mon désert, pour prendre soin de moi, pour veiller sur moi, sans jamais faillir. Et à travers ta culture, tu m'as insufflé le souffle du désert, l'esprit de désert et sa vie.

Puis, tu es devenu un homme, tu t'es marié, tu as eu un enfant. Mais, ils en avaient décidé autrement, et la faucheuse est passéb par là, t'emportant à l'âge de 26 ans, écrasé par ta propre grue, pour te ramener à la terre, au sable. Mais moi, je n'ai pas oublié et quel que soit l'endroit où tu te trouves, je sais que tu es toujours avec moi pour veiller et me protéger. Nous étions, deux vilains petits canards, si différents dans leurs cultures mais si semblables dans leurs coeur et dans leurs âmes.

Bien à toi, Gilles et tu continues à vivre pour moi, à travers l'esprit du désert.

Pour la nymphe des eaux bleues : c'est une part de ma vérité qui t'est, vous est dévoilée ici. Une petite partie, une toute petite partie. Il est vrai que mon recueil regroupe lui une grande partie de cette vérité, comme un chant mélodieux,  pour ceux qui sauront lire, ouvrir leurs yeux, leurs coeurs, leurs âmes et leurs esprits.

Bien à vous tous,

Kahnawaka, ou la petite fée de la rosée ou Nathalie.


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