Bonsoir à tous,


Après une nouvelle épreuve de vie, de celle que nous rencontrons sur notre chemin et qui nous apprends à avancer et évoluer. Et Même si les larmes s’y mêlent, c’est l’eau qui vient nous purifier et nous régénérer pour quelque chose d’autre, de meilleur…Et puis, c’est dans ces moments que l’on s’aperçoit que l’on est pas seul, que les autres sont là, que la présence divine est là, à travers l’autre, certains autres, des êtres d’amour et de compassion. Je vous l’ai déjà dit, mais je vous le répète je cois en l’humanité, en une certaine humaine, en certains humains….

Les autres reçoivent ma colère. Et là encore, nier la colère est nier le rôle de la porte ouest. La colère, canalisée est nécessaire pour agir, réagir, renaitre….pour ouvrir une de nos quatre directions…la porte ouest. Elle n’est pas facile, elle est chaotique…mais elle est l’ouverture…

Alors voilà, ces quelques mots d’introduction pour arriver au tambour, dont j’ai envie de vous parler. Depuis quelques semaines, le désir c’est fait jour en moi de faire, de créer mon propre tambour. Comment le ferai-je ? Je ne sais pas. Je vais encore une fois me laisser guider, laissez faire, il sera moi et je serai lui…

Parlons maintenant un peu du tambour chamanique :

Le tambour chamanique a divers rôles dans les séances chamaniques :
Soit qu’il porte le chaman au « Centre du monde », soit qu’il lui permette de voler dans les airs, soit qu’il appelle et emprisonne les esprits, soit enfin que le tambourinement permettre au chaman de se concentrer et de reprendre contact avec le monde spirituel qu’il se prépare à parcourir.


Dans les rêves initiatiques des futurs chamans et au cours leur voyage mystique au centre du monde, ils sont amenés à être reliés à la terre et au ciel par l’arbre cosmique ( voir mes arbres de vie, que je vous invite à regarder, je vous d’ici peu les douze arbres en ligne). Et c’est avec une des branches de cet arbre que le créateur laisse tomber à cet effet, que le chaman façonne la caisse de son tambour. Le tambour relie le chaman au ciel et à la terre, il est le lien par l’intermédiaire d’une des branches de l’arbre cosmique, appelé aussi Axe du monde.


« Du fait que la caisse de son tambour est tirée du bois même de l’arbre cosmique, le chaman en tambourinant est projeté magiquement près de cet arbre.

L’arbre cosmique, le tambour et l’ascension céleste dont liés…méconnaitre cela c’est méconnaître l’essence même du chaman en tant qu’homme spirituel, prêtre.
Le choix du bois avec lequel vous construirez votre tambour dépendra des « esprits » ou « d’une volonté transhumaine ».

Puis vient la cérémonie de l’animation du tambour et du réveil de l’animal en lien avec le tambour et vous. L’animal que réveille le chaman est son alter ego, c’est la raison pour laquelle au cours de cette cérémonie d’animation, le chaman raconte l’histoire de cet animal, de son animal. Il imite, il chante l’animal, il ne devient plus qu’un avec lui, il est son plus puissant esprit auxiliaire. C’est pourquoi sur les tambours chamaniques vous y verrez dessiner des animaux. Le chaman en tambourinant sur le tambour s’envole vers l’arbre cosmique.

Le tambour est en règle générale, de forme ovale, sa peau est de renne, élan ou cheval.

La plupart des tambours chamaniques sont recouverts de dessin, on y retrouve les symboles les plus importants tels l’arbre cosmique, le soleil, la lune. Le tambour et je ne le répèterai jamais assez est la ligne de démarcation entre le ciel et la terre. Il est souvent figuré dans ses dessins par le ciel, la terre et l’enfer et la montée faite grâce à l’arbre cosmique et au cheval. Il est LE MOYEN DE COMMUNICATION POUR LE CHAMAN ENTRE LE HAUT ET LE BAS ;


Le tambour est dominé par le symbolisme du voyage extatique (rupture des niveaux terre, ciel). Le tambourinement initial est destiné à évoquer les esprits et à les enfermer dans le tambour du chaman, c’est les préliminaires du voyage extatique. En raison du fait que le tambour relie le chaman de la terre au ciel et vice versa, il est appelé très souvent « LE CHEVAL DU CHAMAN ». Car lorsque le chaman tambourine il est censé aller au ciel sur son cheval, il est pour les soyotes : le khamu at soit le chaman-cheval. Dans certaines tribus mongoles, le tambour chamanique est appelé « le cerf noir ».

Le bâton avec lequel on bat le tambour est appelé le fouet. Le tambour ne fait pas que chasser les esprits (magie du bruit) il est surtout l’instrument, l’outil, qui permet de réaliser le voyage extatique, de voler, de chevaucher à toute vitesse…c’est le galop du cheval..

Bonsoir à tous,

Nathalie LANDRIAU ou la Petite fée de la Rosée